arbre de vie

L’arbre de vie apparaît dès le récit de la Genèse, planté au cœur du jardin d’Éden (Genèse 2,9). Il est l’image de la source première, de ce qui relie la terre et le ciel, du flux de Vie qui nourrit tout ce qui est.

Contrairement à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qui symbolise la séparation et le jugement, l’arbre de vie représente l’Unité, l’accès direct à la plénitude de l’Être. Il est ce qui nourrit sans mesure, ce qui donne sans s’épuiser.

Dans l’Apocalypse, il réapparaît au centre de la Jérusalem nouvelle, portant des fruits en abondance et des feuilles « pour la guérison des nations » (Apocalypse 22,2). Il est le signe que la séparation n’est pas définitive, que la Vie est toujours offerte, accessible à qui se laisse traverser par elle.

L’arbre de vie n’est pas un symbole lointain, il est une réalité intérieure : chaque fois que nous cessons de vouloir saisir, que nous nous ouvrons à ce qui est donné gratuitement, nous goûtons à sa sève. Il est la mémoire d’un lien jamais rompu avec l’Essentiel, la promesse d’un retour à l’Unité vivante.

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