Lexique non-duel de mots bibliques et spirituels

Peut-on vraiment dé-finir l’Infini, si définir signifie lui mettre une limite ?

Ce lexique est vivant, en perpétuelle évolution. Il se transforme au fil de vos questions et de la recherche commune à la Maison bleu ciel.

Les définitions proposées ici ne sont pas des vérités figées, mais des pistes, des invitations à explorer, à questionner, à reformuler. Provisoires, elles ouvrent un chemin, offrent des repères sans enfermer, éclairent sans figer le mystère. Si elles ne résonnent pas en vous, laissez-les de côté. Et si elles vous inspirent d’autres mots, d’autres formulations, suivez cet élan : c’est dans cette dynamique que ce lexique prend tout son sens.

Dans le domaine spirituel, les mots balbutient souvent. Ils ne sont que des éclats, des tentatives imparfaites pour pointer vers l’Indicible. Et au fil du temps, ils ont accumulé des couches, des interprétations, des rigidités qui les éloignent de leur source vive.

Les mots doivent être lavés pour retrouver leur limpidité. Ils ne prennent leur véritable sens que lorsqu’ils sont réaccordés à l’expérience, à la présence, à la résonance intime avec l’Essentiel. Ici, nous ne cherchons pas tant à les définir qu’à les laisser respirer à nouveau, à les délester de ce qui les alourdit pour qu’ils puissent redevenir ce qu’ils sont : des portes ouvertes vers l’Infini.


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  • z

  • Zachée est un homme riche, collecteur d’impôts, mal vu par les siens (Luc 19,1-10). Pourtant, il est aussi celui qui, malgré son statut et ses obstacles, cherche à voir Jésus. Trop petit pour l’apercevoir parmi la foule, il monte dans un sycomore pour prendre de la hauteur.Il incarne cette part en nous qui aspire à autre chose, qui sait qu’un autre regard est possible. Il représente le désir de voir au-delà des apparences, de dépasser les limites imposées par nos conditionnements et nos rôles.Lorsque Jésus l’appelle, Zachée ne reste pas figé dans son ancien monde. Il descend de l’arbre avec joie, ouvre sa maison et se transforme. Il choisit de donner, de réparer, de rétablir une justice intérieure et extérieure.Zachée nous rappelle que rien en nous n’est figé, que nous ne sommes pas enfermés dans ce que nous avons été. Il nous invite à nous laisser rejoindre là où nous sommes, à descendre de nos sécurités, et à faire de notre existence un espace d’accueil et de transformation.