Thomas est souvent réduit à son doute, mais il est avant tout celui qui cherche à voir de ses propres yeux, à toucher du réel.
Quand il dit « Si je ne vois pas… si je ne touche pas… » (Jean 20,25), ce n’est pas un refus de croire, c’est une soif d’expérience. Il ne se satisfait pas de paroles, il veut une rencontre vivante.
Et lorsqu’il voit enfin, il est le premier à reconnaître pleinement qui est Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20,28). Son doute n’est pas une faiblesse, mais un chemin vers une foi incarnée.
Thomas, c’est cette part en nous qui ne peut pas croire sur simple demande, qui a besoin d’éprouver, de sentir, de vérifier. Mais lorsqu’elle est touchée, elle s’ouvre totalement. Son doute n’est pas un obstacle, mais un chemin vers une foi incarnée.
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