La « crainte de Dieu » n’est pas une peur paralysante face à une puissance qui jugerait et punirait. En hébreu, ce mot évoque avant tout un saisissement, une ouverture à quelque chose de plus grand que soi. C’est la conscience d’être face à l’Infini, une humilité qui naît de la reconnaissance de notre place dans le Tout.
Craindre Dieu, ce n’est pas trembler devant une menace, mais entrer dans un respect profond, un émerveillement face au Mystère qui nous dépasse et nous habite à la fois. Cette crainte n’éloigne pas, elle attire, elle ouvre à une relation vivante avec l’Essentiel.
« Retour au lexique