Le pardon n’est pas un oubli forcé, ni un effort moral pour effacer une faute. Il n’est pas un acte que l’on pose pour satisfaire une règle, mais un mouvement de l’être vers la liberté.
Pardonner, ce n’est pas dire que l’offense n’a pas existé, ce n’est pas excuser ni minimiser. C’est refuser de rester enfermé-e dans le poids du passé. Le pardon ne libère pas seulement l’autre, il nous libère nous-même de l’enfermement dans la rancune ou la douleur.
Dans la tradition biblique, le pardon est un passage, une traversée : il ouvre un espace où quelque chose de neuf peut advenir. Il ne dépend pas de la réaction de l’autre, il est un choix intérieur de ne plus laisser le mal définir notre relation.
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