mouton

Le mouton évoque souvent la douceur, la docilité, mais aussi la tendance à suivre le troupeau sans questionner. Dans la Bible, il est l’image du peuple, fragile et vulnérable, souvent égaré, ayant besoin d’un berger pour retrouver le chemin.

Être mouton, ce n’est pas un défaut en soi, mais c’est une part de nous qui cherche la sécurité dans l’appartenance, qui préfère l’obéissance à la liberté, la conformité à la responsabilité.

Mais cette part peut aussi être transfigurée : le mouton devient alors celui qui écoute, qui se laisse guider non par peur, mais par confiance intérieure. Il ne s’agit plus de suivre n’importe quelle voix, mais de reconnaître en soi la voix du vrai berger, celle qui appelle par notre nom.

En nous, le mouton est cette part simple, aimante, mais vulnérable, qui peut se perdre si elle ne revient pas au cœur. Lorsqu’elle s’unit au discernement du Je-suis, elle cesse d’être aveugle pour devenir ouverte, confiante, et profondément libre.

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