Le bien n’est pas une simple règle morale, une liste d’actions correctes à opposer au mal. Dans la tradition biblique, il ne s’agit pas d’un code figé, mais d’un mouvement, d’une orientation intérieure.
Le bien, c’est ce qui relie plutôt que ce qui divise, ce qui ouvre plutôt que ce qui enferme. Ce n’est pas une norme imposée de l’extérieur, mais une résonance intérieure avec l’Essentiel, un alignement avec ce qui est vivant et vrai.
Lorsqu’on parle de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, le risque est de faire du bien une idée arrêtée, de le figer en système, alors qu’il est un chemin, une manière d’habiter le monde.
Le bien ne peut être saisi par le mental, il se reconnaît dans l’expérience : là où l’amour circule librement, là où l’être s’unifie, là où la peur laisse place à la confiance, le bien est déjà là.
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