puissance

La puissance dont parlent les Écritures n’a rien à voir avec la domination ou la force imposée. L’Infini ne se manifeste pas dans le contrôle ou la contrainte, mais dans la subtilité d’un souffle, dans la force tranquille d’un amour qui ne s’impose jamais.

La vraie puissance n’écrase pas, elle relève. Elle n’éblouit pas, elle éclaire doucement. Elle n’est pas dans le spectaculaire, mais dans l’invisible, dans la capacité d’ouvrir un espace où la Vie circule librement.

Dans la tradition biblique, la puissance s’exprime paradoxalement à travers la faiblesse. Comme le dit Paul : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Corinthiens 12,9). Ce n’est pas dans la toute-puissance humaine que l’Essentiel se révèle, mais dans l’abandon, la vulnérabilité, l’espace où l’égo lâche prise. C’est là que l’infini peut se donner sans résistance.

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