Et le Verbe s’est fait rythme…
Avec Manuel Coley, artisan-musicien, chef de chœur et compositeur
Le Verbe s’est fait rythme… À tel point que, dans les psaumes, les fleuves battent des mains, les arbres et les montagnes dansent et poussent des cris de joie (Psaumes 96, 98, 114, 148). Car en Lui, nous avons la vie, le mouvement et l’être (Actes 17).
S’accorder au rythme du cœur de la terre, à celui de notre propre souffle, c’est habiter le temps autrement, c’est construire en soi un espace intérieur harmonisé à la durée…
Dans cet atelier, nous partirons du silence et de l’écoute des chants du monde pour découvrir notre corps comme un véritable instrument de percussion. En laissant émerger le rythme, en goûtant la joie sensorielle du mouvement, nous apprendrons à dire notre gratitude à la Vie par le jeu des pulsations et la danse des mains sur le corps. Joie ! Joie ! Joie !
Il nous est dit que le corps est le temple du Souffle (1 Corinthiens 6.19)… Incarné dans le temps, c’est un temple qui danse !
Aucun prérequis musical n’est nécessaire.
Horaires: de 9h30 à 12h30
Lieu: à la Maison bleu ciel, 69, rte du Gd-Lancy, 1212 Gd-Lancy.
Prix indicatif : entre 30 et 60 CHF selon vos moyens (corbeille à la sortie)
C'est complet !
Difficile de commenter ce qui, pour exister, se doit d’être vécu sans commentaires … ceux-ci peuvent commencer par les petites pensées qui nous renvoient à ce que l’on craint de ne savoir faire, à des schémas figés dans une mémoire, à une maîtrise déjà acquise mais qui n’est pas habitée par la grâce archaïque présente en chacun , comme cette « voix née
dans la pénombre du vide
Je suis un peu ivre
En train de croître
Dans une pierre. » dit le poète*
Dans ce travail, elle nous attend, cette grâce, elle nous appelle. Le travail de Manuel Coley sait guider l’entraînement qui conduit peu à peu à la facilité, à la pratique d’un temps rythmé dans le plaisir simple de qui n’a rien à prouver ….cette durée marquée sur le tambourin de nos corps préfigure à mon sens une sorte d’éternité.
Merci Manuel et merci au groupe que nous formions
Ilona
*Antonio Ramos Rosa
Une voix dans la pierre Traduit par Pierre Chandaigne