Dieu a l’oreille…
Dieu a l’oreille absolue: Il entend les larmes. » François Cassingena-Trévédy. Etincelles volume I p 71. Editions Ad Solem. Moment-étincelle
Espace de spiritualité chrétienne non-duelle ouvert à toute personne en recherche d'intériorité
Dieu a l’oreille absolue: Il entend les larmes. » François Cassingena-Trévédy. Etincelles volume I p 71. Editions Ad Solem. Moment-étincelle
L’oraison, matinale surtout, consiste en un double exercice; exercice de vol d’abord car il s’agit de se poser sur le Seigneur; exercice d’architecture ensuite, car il s’agit de poser le Seigneur comme fondation du jour ouvrable. Et il faut faire l’un et l’autre sans retard, immédiatement, sans quoi l’on a que trop tendance à papillonner Lire plus …
Que l’on présente au jour ordinaire de la vie une goutte de rosée, une larme ou un diamant somptueux; Que l’on découvre insensiblement à sa vie la forme d’une goutte de rosée, d’une larme ou d’un diamant, le sens de la vie demeure foncièrement identique: développer la Lumière. Une Lumière qui ne vient pas de Lire plus …
C’est un exercice des plus profitables et des plus édifiants pour l’hommeque de savoir à la fois habiter petitement un espace infiniet habiter infiniment un espace minuscule.Car l’infini est un aliment indispensable à l’homme,que celui-ci le tire du dehors ou qu’il le tire de lui-même. » François Cassingéna Trévédy, Etincelles, Volume II, p 137, éditions Ad Lire plus …
L’amour est visionnaire. Il voit la divine perfection de l’être aimé au-delà des apparences auxquelles le regard des autres s’arrête. Oui, d’accord, mais comment ne pas sentir le vent de l’abîme dans la nature transitive du verbe aimer? Celui qui aime… ? Celle qui aime… ? Comment ne pas sentir le vide qui bâille au Lire plus …
Va là où tu ne peux. Regarde où tu ne vois. Écoute où rien ne bruit. Alors tu es où parle Dieu. Angelus Silesius
Dieu est un secret qui ne s’entend que dans le silence du moi. Maurice Zundel
Méditer comme Jonas au sein de la Baleine, comme Pinocchio dans le ventre du requin ou comme Yeshoua dans le fond de la barque, c’est rester centré par temps de tempête, c’est garder son souffle tranquille au milieu du danger, c’est demeurer dans la présence de « Je suis », source de toute vie, de toute conscience Lire plus …
Quand il fit jour, Jésus sortit et se rendit dans un lieu désert… (Luc 4,42) En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier et il passa la nuit à prier Dieu. (Luc 6,12) Je crois que je vais le faire : tous les matins, avant de me mettre au travail, me “tourner Lire plus …
» Nous passons notre vie devant une porte sans voir qu’elle est déjà ouverte et que ce qui est derrière est déjà là, devant nos yeux. » Christian Bobin, L’éloignement du monde, p.29, Éditions Lettres Vives, 1993)
« Je vais T’aider mon Dieu, à ne pas T’éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d’avance. Une chose cependant m’apparaît de plus en plus claire : ce n’est pas Toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons T’aider – et ce faisant nous aider nous-mêmes. » Etty Hillesum, Une vie bouleversée, Lire plus …
Celui qui se nourrit du silence de Dieu finit par comprendre à quelles profondeurs on peut écouter. [zotpressInText item= »MWFQ7ZX2″] [zotpressInTextBib]
« Nous sommes dans une société qui nous distrait en permanence de l’essentiel et de nous-même. Nous sommes “hors” de nous. Alors que cette richesse qui nous habite a besoin d’être reflétée dehors pour que nous reprenions contact avec elle. » Christiane Singer, Extrait d’une interview dans l’Émission Racines du 13 mars 2005 sur la Télévision suisse Lire plus …
« Il faut oublier des mots comme Dieu, la Mort, la Souffrance, l’Éternité. Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d’être. » Etty Hillesum, Une vie bouleversée, Ed. Points, p. 166 (9 juillet 1941)
Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite d’Esprit. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans le monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel. Christian Bobin, La plus que vive, Gallimard, p. 15