Il y a des moments dans l’année où l’on sent que quelque chose s’ouvre. Où la lumière devient plus vaste, les pas plus amples, le cœur un peu plus disponible. Juin est ce seuil fragile où l’on pressent déjà l’été, ses chemins d’altitude, ses silences habités… Et c’est l’émerveillement qui, ce mois-ci, traverse plusieurs de nos propositions : non pas un émerveillement de surface, mais un déplacement du regard, un consentement à se laisser toucher par le réel.
Ce fil sera au cœur de deux rencontres ce mois-ci à la Maison bleu ciel :
– le dimanche 1er juin à 10h, lors de l’Heure bleu ciel, nous laisserons résonner cette question : comment l’émerveillement peut-il devenir une manière d’exister ? Une posture intérieure qui transforme notre regard et nous relie à la Présence, ici et maintenant.
– le jeudi 12 juin à 19h30, Marina Berney nous offrira une belle soirée tissée de gratitude, de pratiques corporelles et d’outils de neuroplasticité, pour cultiver en nous ce regard capable de s’émerveiller, même au milieu du chaos.
A la fin de l’été, deux retraites se préparent :
– murmures d’évangile – du 18 au 21 août, à la chartreuse de La Part-Dieu (Fribourg) Dans le silence d’un ancien monastère, laisser les récits bibliques murmurer en nous. Les écouter autrement, dans le corps, dans l’espace de l’intériorité. Cette retraite, animée par Manuel Coley et Brigitte Douxchamps, mêle mouvement, méditations, chants et silence. Une manière douce et profonde d’entrer en résonance avec l’essentiel.
– voix humaines, voix de la terre – du 3 au 7 septembre, à l’Espace Rivoire (Ain) Une retraite en pleine nature, entre chant, silence, parole partagée, écoute du vivant et pratiques de reliance. Animée par Michel Maxime Egger et Manuel Coley, elle tisse un lien entre écospiritualité, intériorité et transformation. Une occasion d’habiter autrement notre humanité, en lien avec la Terre.
Ces deux retraites sont vraiment exceptionnelles, portées par des personnes habitées, et se vivront dans des lieux profondément inspirants. Elles sont une invitation à se laisser transformer au contact du Vivant, du silence, du souffle partagé.
Si l’une de ces propositions vous appelle — ou si vous connaissez quelqu’un·e que cela pourrait toucher — sentez-vous libre de transmettre l’invitation. Il y a encore de la place, et chaque présence compte.
Et puis, doucement, l’automne se prépare. Avec lui, une nouvelle forme de l’atelier de spiritualité, plus souple, pour celles et ceux qui veulent ancrer un chemin chaque semaine de l’année. Et les cercles bleu ciel seront une nouvelle proposition pour se relier autrement. Nous en reparlerons à la rentrée, quand l’élan de septembre viendra raviver les chemins.
En attendant, que ce mois de juin ouvre en chacun·e une fenêtre sur l’émerveillement. Pas celui qu’on cherche, mais celui qui surgit, quand on s’arrête vraiment.
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